« Au royaume des fumeurs, le Monarch est roi ! »
Produit à 100 exemplaires seulement, le Monarch est une démarche avant tout expérimentale, car pour produire un cigare en si petite quantité il faut nécessairement penser de manière très artisanale. L’idée de ce cigare est d’offrir de l’exclusivité provenant d’un terroir comme le Nicaragua, donner la possibilité de déguster des choses bien différentes de ces régions avec des tabacs de qualité, un goût aujourd’hui, malheureusement formaté, galvaudé par les grosses multinationales qui inondent le marché de « stogies » aux saveurs souvent agressives et insipides.
Le Monarch se présente en tube de verre, comme un vin dans son contenant, bouchonné et ciré pour le protéger des agressions extérieures, comme l’oxydation des phénols par l’oxygène, et les échanges avec d’autres cigares de votre cave qui finissent par s’altérer, sans parler de tous les écarts d’hygrométries sur de longues périodes. Cette méthode de conservation lui permet de conserver toutes ses propriétés aromatiques et une meilleure stabilité sur la durée, offrant ainsi en retour un affinage bien différent.
Posez-vous cette question, aurait-on l’idée de conserver un vin dans une carafe ouverte aux quatre vents ?
Ce Monarch, grâce à son sarcophage de verre pourra se conserver « ad vitam aeternam » grâce à l’humidité intrinsèque de ses feuilles. A son ouverture, il sera conseillé de le laisser s’oxygéner au minimum trois semaines dans une cave à cigares, bien isolé des autres modules afin qu’il reprenne vie après cette longue hibernation. Confectionné d’une liga unique pour ce module, son mélange provient de tabac soigneusement choisi des régions de Jalapa, d’Esteli, et d’Ometepe au Nicaragua. Sur le tube est gravé le mois de roulage, ainsi que sa mise en tube, une traçabilité fort inutile pour les Béotiens, mais très apprécié et indispensable à tous les amateurs éclairés.
Pour l’avoir dégusté à ce jour, ce module rappelons-le, n’a que deux mois de roulage, un cigare toutefois très juvénile qui ne demande qu’à grandir et s’épanouir avec le temps.
A ce jour, voici un petit aperçu de son ambitus gustatif. Primo, au nez son parfum frétille d’une persistance affable, régalant ma convoitise de notes torréfiées, de café freddo, d’un soupçon de vieux cuir et de charme automnal. Délicieux préliminaires qui ne demandent qu’à éclore dès le paragraphe suivant !
Dès l’ouverture des hostilités, les premières lampées de fumée sont de suite généreuses, une sensation confortable s’installe rapidement en bouche avec douceur. Un cigare bénéfique et très souple, où rondeur adipeuse contrebalance avec un léger goût suret sur la longueur. Passé le temps nécessaire à son développement, la perception grasse et onctueuse prédomine ce premier temps, où notes de café crème, de noix de cajou et de fin réglisse embaument les papilles d’une certaine impudeur et de lucidité. Sa puissance toutefois honorable laisse plus de place à une aromaticité audacieuse. Celui-ci gourmand de vérité, sa suavité glisse avec souplesse sur les papilles comme le fondant d’un foie gras sur la langue. Quelle poésie !
En seconde partie, rien ou presque n’a changé ! Notre Monarch après 40 minutes de bonheur semble avoir trouvé une forme gustative qui lui convienne, un cigare résolument onctueux, enveloppant et sans excès. D’une richesse aromatique moyenne, il se déguste avec intelligence et facilité. Ses arômes évoluent très subtilement sur des notes de chocolat au lait, d’amande douce, d’humus, de champignon, ainsi qu’une ‘floralité’ rafraîchissante et très plaisante sur son intégralité. D’une puissance inchangée, ce 2ème temps persiste dans cette délicate harmonie.
Cette dernière partie ne tranche pas, tout évolue avec pudeur! Une évolution qui s’appuie avant tout sur une corpulence plus révélatrice dans ses saveurs, proche du fruit mûr et fermenté, de boisé humide, de bois vermoulu et de champignon. Un final équilibré doté d’une rondeur grasse, ce module évolue vers plus de richesse en offrant un 3ème temps plus salvateur et savoureux. Etonnant pour un cigare si précoce, à aucun moment je n’ai ressenti de faussetés dans ses arpèges, grâce à une qualité d’assemblage et une sélection apprivoisée de ses différents tabacs par notre master blender au Nicaragua.
- Origine: tripe: Nicaragua, sous-cape: Nicaragua, cape: Equateur
- Format: churchill extra
- Taille: 178mm x 23,8mm
- Bague: 60
- Poids: 272gr
- Année: JANVIER 2016
- Prix Suisse: 44,9chf
IZAMBAR MONARCH
« IZAMBAR CIGARS »
Antonio & Edmond
antonio@izambar.com* & edmond@izambar.com*
Tél/ 0041 79 872 87 96 ( Suisse ) & 0033 (0)6 69 18 24 49 ( France )
Belle réalisation, ça fait envie.
J’en salive 🙂
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Je suis étonné par le prix ; compte tenu du nombre de cigares fabriqués c’est pas cher !
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Je suis étonné par le prix ; compte tenu du nombre de cigares fabriqués c’est pas cher !
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Le but était de réaliser un cigare exclusif et accessible!
Voilà pourquoi, nous n’avons pas eu l’indécence de le vendre à 150€ !
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Merci pour votre réponse
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