Padron 1964 « Impérial Maduro »

Normal
0

21

false
false
false

FR
X-NONE
X-NONE

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-priority:99;
mso-style-qformat:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin-top:0cm;
mso-para-margin-right:0cm;
mso-para-margin-bottom:10.0pt;
mso-para-margin-left:0cm;
line-height:115%;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:11.0pt;
font-family: »Calibri », »sans-serif »;
mso-ascii-font-family:Calibri;
mso-ascii-theme-font:minor-latin;
mso-fareast-font-family: »Times New Roman »;
mso-fareast-theme-font:minor-fareast;
mso-hansi-font-family:Calibri;
mso-hansi-theme-font:minor-latin;}

La ligne Padron 1964 fût  créée en 1994 pour commémorer  les 30 ans de la marque. Aujourd’hui après plus de 50 ans d’existence les cigares Padron continuent d’offrir aux aficionados des puros du Nicaragua d’une grande qualité aux saveurs intenses et profondes.

Cet Impérial Maduro ne déroge en rien à cette règle, pour cette dégustation c’est un ‘toro’ que j’ai choisi de vous révéler dans cet article, un joli format gracile et gourmand dont l’élégance et la renommée ne sont plus à faire ! Cette distinction ‘made in Padron’ s’articule toujours autour d’une forme ‘box pressed’, un cepo quadrangulaire très reconnaissable entre tous. Celui-ci est revêtu d’une cape matée de couleur chocolat, dont les nervures fines et surtout absentes sont les préceptes de construction indubitables de l’authentique ‘Padron’. Au toucher, sa fermeté peut surprendre par un manque évident de souplesse, pour ceux habitués à sélectionner leur module selon une pression forte entre le pouce et l’index comme  indicateur de qualité, oubliez de suite cette manie antédiluvienne sujette à toutes les controverses ! Un ‘Padron’ ne vous posera jamais de problème de tirage, sachez-le.

Au nez cet Impérial offre une tessiture olfactive de suite identifiable par ses notes argileuses, de cacao en poudre, de vieux cuir et d’odeur de meuble chiné, encaustiqué. Au goût la cape est étrangement très neutre, mais à ‘crudo’, c’est une sensation plutôt éthérée de chocolat au lait et de cannelle qui embrasse ma sensitivité. Une mise en nez péremptoire qui aspire un fumage euphonique et assidu.

Dès l’allumage, je le trouve généreux mais un peu irritant en retro-olfaction avec un positionnement gustatif plus ciblée sur le fond du palais (vers le Chœur). Avec une petite sensation un peu sèche et râpeuse au démarrage.

Dans un premier temps, je le perçois d’humeur nerveuse et incertaine d’une certaine façon. Sa persistance satisfaisante a toutefois besoin de temps, pour s’arrondir en bouche. Les saveurs de terre, de café, de cuir et de poivre noir convoitent une mélodie peu ordonnée à ce moment, cela pendant les 20 premières minutes de fumage. Quelques notes d’amertumes difficiles à nommer se révèlent aussi sur les notes de fond, sur sa longueur. La consistance en bouche qu’en à elle, s‘inscrit sur une valeur moyenne et sans lourdeur, dominée par des arômes terreux et torréfiés dans sa forme globale. Un cigare qui prend véritablement tout son sens passé les 30 minutes.

Dans cette seconde partie, c’est une perception plus crémeuse et harmonieuse qui domine cette dégustation. Les saveurs deviennent plus rondes, une amélioration spontanée qui suffit à cet ‘Imperial  Maduro’ d’exalter avec satisfaction ses embruns obstinés de café crème, d’amertume légère et bienfaitrice. Bien plus puissant  et piquant en rétro-olfaction ! Ce cigare complexe et évolutif sublime de nouvelles perceptions au fil de sa chronologie, comme les notes torréfiées d’une bière brune aux accents ‘réglissés’, de fève de cacao amère et de piment d’Espelette. Celui-ci tient habilement son cap vers un 3e temps toujours plus consistant mais non dissonant, intense et agréablement distingué.

Sur cette dernière fraction, l’évolution un tant soit peu linéaire rassure de par sa constance et son bon équilibre. Analogue aux saveurs grillées et torréfiées vu un peu plus haut, ce ‘Padron’ régale les papilles avec conviction. Plus roboratif aussi et plus corpulent à ce stade de la dégustation, il serait légitime de croire que son destin fût déplaisant, mais que nenni !! Aucune note perfide d’âcreté ne viendra troubler son intégralité sur ce final devenu plus rassasiant. Il faudra attiser le foyer dans ses derniers retranchements pour ressentir  une certaine disgrâce.

Pour conclure, ce Padron a su exprimer toute cette probité, intense et gourmande qu’est celui des terres Nicaraguayenne. Un cigare généreux d’une belle identité olfactive qui ne laissera pas insensible les papilles des amateurs en quête de nouvelles sensations. Ma note de cœur 16/20.

  • Origine: tripe: Nicaragua, sous-cape: Nicaragua, cape: Nicaragua
  • Format: Toro
  • Taille: 152mm x 21mm
  • Bague: 54
  • Poids: 15,9gr
  • Année: 2007
  • Prix Suisse: 25chf   

11885182_677849135685085_4889947760183423711_n.jpg

 Criant très mauvais/ de 1 à 4

Déçu sans intérêt/ de 5 à 8

Sourire bon/ de 9 à 12

Rigolant très bon/ de 13 à 16

Cool excellent/ de 17 à 20  

bannière_csadelpuro.jpg

 

2 commentaires sur “Padron 1964 « Impérial Maduro »

  1. Bonjour,
    Je me présente Richard Eichmann,
    Je suis actuellement en collaboration avec un groupe
    d’investisseurs qui recherchent
    des Cigares couvert d’or ainsi que des caves a cigare de prestiges
    Je suis joignable au numéros ci-dessous:
    Cordialement.
    Richard Eichmann
    richardeichmann@mail.com
    0033780865915.

    J’aime

Les commentaires sont fermés.

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :