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Voici une édition limitée de 2005 qui ne vous laissera pas insensible et ravivera j’en suis certains quelques bons souvenirs. Fort d’un succès mémorable à son époque, ce cigare est devenu aujourd’hui en quelque sorte le ‘Saint Graal du cigare cubain’. Un cigare possédant à lui seul toutes les qualités organoleptiques d’un bon « Havane », le mètre- étalon, l’ADN du puro Cubain ! Celui d’une saveur oublié par bon nombre d’entre nous. Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans…( désolés ! ) Je vous présente le mythique « Upmann Magnum 50 edicion Limitada 2005 ». Un cigare offert par un généreux donateur et ami, Olivier Nehr président du club cigare du Chablais de Haute-Savoie. Un véritable défit de déguster ce cigare, mais qu’en est-il après 9 ans ? Peur d’être déçu, sûrement ! C’est toujours compliqué de fumer un cigare passé à la postérité, beaucoup m’en ont parlé en bien sans pour autant l’avoir dégusté ! Une dégustation qui m’oblige à être doublement concentré et prudent, et en phase avec tous mes sens, je n’aurai pas de seconde chance pour la renouveler. Exactement comme la bonne bouteille que l’on garde précieusement dans le fond du cellier acheté 20 plus tôt ! Pour fêter un événement incertain qui ne viendra plus, en effet plus les années passent plus ce moment tant attendu perdra de sa légitimité, faut-il vraiment l’ouvrir en prenant le risque que ce précieux breuvage soit bouchonné ou soufré !
Pour ce Magnum 50, je le fumerai avec l’espoir qu’il m’apporte une entière satisfaction. Je pourrai en effet le garder plus longtemps sans jamais oser-le fumer, mais fort heureusement mon avidité me contraint de suite à le déguster !
Coiffé d’une cape finement ajustée de couleur Colorado/ maduro, une singularité propre à toutes les éditions limitées cubaine. ( la feuille de cape est âgé de 2 ans, celle-ci provenant des feuilles du haut du plan d’où cette couleur sombre, contre 6 mois de vieillissement pour la plupart des Havanes ). Au nez, celui-ci exhale une odeur de boisé, mélange de cèdre et de chocolat au lait, avec un soupçon aigrelet de yaourt . Un ensemble bien plus odorant que celui de 2012, un exemplaire déjà dégusté avec lequel je peux faire cette comparaison, confirmé par un petit test à l’aveugle, coup sur coup mon nez réussit à le différencier, personnellement je trouve cette édition de 2005 plus intense, fomenté par une perception de fumet ou de salaison très agréable qui le caractérise. Au mouillage de la tête pour faciliter la coupe (petite astuce pour ne pas abimer la tête), la cape procure sur les lèvres une saveur relativement neutre, aucun piquant, aucune amertume qui pourrait prédire son dessein.
Passé les préliminaires, voici le temps de l’allumage…
Les premières bouffées se veulent de suite pleinement rassasiantes, onctueuses et d’une rusticité élégante à la fois. Une belle entrée en matière faite de notes de cèdre, de fruits secs et de chocolat blanc. Ce début est très prometteur, d’une consistance honorable et d’un rancio excellent, ce cigare entonne fièrement la ‘Bayamesa’ ! Après 20 bonnes minutes de fumage, la rondeur s’installe progressivement sur un fondu d’arômes de chocolat au lait, d’épices, de réglisse et de terre. Un ensemble d’une belle suavité qui ravit les papilles. Cette première partie offre de suite une intensité et une complexité aromatique très juste, sans dissonances. Celle-ci suivit d’une cendre grise acier qui conserve fermement son empreinte dans une combustion régulière et sans incident.
Dans un 2ème temps, la signature olfactive reste la même, onctueuse et dotée d’une longueur bénit des dieux ! Cette fois-ci la rondeur nous emmène sur des notes plus bucoliques, petit-déjeuner sur l’herbe, pain brioché et café crémeux chantonne un refrain des plus gourmands. Tout doucement, les saveurs se torréfient harmonieusement avec retenue et maîtrise. Un 2ème opus qui s’apprécie par la rectitude de son évolution, plutôt modéré en puissance sur cette partie mais pas dépourvu d’intensité aromatique, celle-ci lui insuffle un vent captivant et roboratif de bonnes corpulences.
Vers la fin du 3e temps, après environ 1heure de fumage les saveurs plus intenses galvanisent et enivrent les papilles sur des saveurs de biscotte, de pain grillé et de café noir. Des accords fortifiants contrebalancés par une étonnante rondeur qui fustige avec brio ce final carboné. Malgré les années, ce cigare à su garder un tempérament volontaire et persistant tout au long de son fumage sans jamais déroger à la médiocrité. Cette édition appréciée en 2005 ne peut être et avoir été, mais aujourd’hui je peux objectivement la classer au rang de cigare de choix. Comptez comme moi sur la générosité d’un ami et un peu de chance pour vous l’offrir ! Ma note de cœur 18/20
Dégustation du Magnum 50 – mise en boîte en NOV 2012
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Origine: tripe: Cuba, Sous-cape: Cuba, cape: Cuba
- Format: double robusto
- Taille: 160mm x 19.8mm
- Bague: 50
- Poids: 10,8 gr
- Année: 2005
- Prix: cigare introuvable !
très mauvais/ de 1 à 4
sans intérêt/ de 5 à 8
bon/ de 9 à 12
très bon/ de 13 à 16
excellent/ de 17 à 20
Moi aussi je l’adore ce cigare ! Mais comme tu l’as dit, il reste introuvable !
J’en ai fumé que deux…et offert mon 3è !
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Pourquoi les meilleurs choses sont toujours rares à trouver ? 🙂
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